Jusqu'au 27 mai, l'espace Richaud de Versailles (Yvelines) présente une rétrospective dédiée au peintre Edouard Sacaillan.
Les Spectateurs, rétrospective Edouard Sacaillan, du 14 février au 27 mai à l’espace Richaud (78, boulevard de la Reine). Entrée libre du mercredi au dimanche de 12h à 19h.
Après le succès de l’exposition Kapla, l’espace Richaud de Versailles (Yvelines) en présente une nouvelle, consacrée au peintre Edouard Sacaillan.
Depuis 1975, Edouard Sacaillan mêle, dans ses peintures, imaginaire et réalité. La ville de Versailles lui a donné carte blanche à l’espace Rochaud pour la première grande rétrospective consacrée à son œuvre.
L’artiste a même réalisé des toiles grands formats spécialement pour le site, afin de s’adapter à sa monumentalité. Elles seront exposées pour la première fois dans la rotonde et dans la crypte. La sélection a été effectuée par la galerie de l’artiste, Arlette Souhami (galerie Minsky, Paris), qui assure le commissariat de l’exposition et qui y a aussi associé des œuvres antérieures du peintre pour compléter cette rétrospective.
Né à Thessalonique, en Grèce, en 1957, Edouard Sacaillan a commencé à peindre très jeune. Les visages animent et passionnent son art depuis toujours. Il a d’abord débuté en peignant les personnes qui lui étaient chères, ses parents, ses proches, ses amis et ses amours. Empreint du monde qui l’entoure, de l’Histoire et des hommes, baignés de lumière ou plongés dans l’obscurité, il s’interroge sur la réalité et l’imaginaire. Les toiles de cet artiste grec d’origine arménienne pourraient être classées dans le cadre d’un expressionnisme démonstratif.
En effet, ces fresques humaines dévoilent des yeux interrogateurs ou perdus dans le temps ainsi que des sentiments d’angoisse, de solitude, voire de perdition. Il peint des corps, des animaux, des monstres, des scènes de vie, des tableaux sombres et inquiétants, suggestifs et proches. Figés, ses personnages se retrouvent spectateurs dans un théâtre ou un cirque, bloqués dans un autobus ou en voiture, coincés dans les embouteillages. Ils sont confinés et immobiles dans un monde qui semble pourtant en mouvement. C’est tout le paradoxe de Sacaillan.
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